

Pole Mobilité Emploi France
«Quelles sont les données actuelles sur ce point (le salaire) pour le marché de l’emploi cadres ?», demandez-vous souvent en entretien…
Il n'y a pas un salaire, mais des salaires mis en situation: vous, l'entreprise, la région, les projets, les moyens actuels de l'entreprise, les "grilles".... autant de facteurs à prendre en compte.
Commençons par le début : vous voulez en savoir plus sur la rémunération de votre fonction actuelle ou à venir ? Avez-vous pensé à utiliser nos fiches :
http://cadres.apec.fr/Emploi/Marche-Emploi/Fich...
Pour autant, vous n’êtes pas « une statistique », mais un cadre en mobilité, alors avez-vous testé d’autres moyens pour mieux cerner votre salaire ?
Si oui, je vous propose de partager ici vos sources efficaces et gratuites (sites infos, tests...) d’information sur les salaires des cadres.
Avez-vous trouvé sur notre site toutes les autres fonctionnalités vous permettant de vous situer en terme de rémunération ?
Source l'APEC.
L’économie sociale et solidaire recrute dans votre région
Information importante :
L’économie sociale et solidaire rassemble près de 13 % des postes cadres du secteur privé en France, ce qui a représenté 12 600 offres publiées par 2 500 entreprises en 2012. D’ici 2020, ce sont 600 000 emplois au total qui devraient être renouvelés, départs en retraite obligent.
Une récente étude de l’APEC revient sur le potentiel de recrutement de cadres dans le secteur attractif de l’économie sociale et solidaire (ESS). Elle prouve que ce marché de l’emploi cadre présente des différences avec celui de l’emploi cadre dans le reste du secteur privé. Ainsi, en 2012, 40 % des offres d’emploi dans l’ESS proviennent d’entreprises franciliennes, soit un peu moins que pour l’ensemble du secteur privé (42 %). Les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais publient à elles trois 20 % des annonces (23 % dans le privé). Elles sont suivies par les Pays-de-la-Loire (4 %) et le Centre (4 %).
Fondations, mutuelles, associations et coopératives
L’étude relève des différences en fonction de la structure publiant des offres d’emploi : celles des fondations proviennent majoritairement de la région parisienne, alors que celles des associations, des mutuelles et surtout des coopératives ont plutôt tendance à émaner de province.
Ainsi, du côté des fondations, les deux tiers des offres viennent d’Ile-de-France. La répartition du tiers restant est relativement égale entre les régions, seuls Rhône-Alpes (6 %), la Bretagne (4 %), le Languedoc-Roussillon (3 %) et PACA (3 %) se démarquant. De leur côté, les offres d’associations se trouvent dans la moyenne de l’ensemble des entreprises de l’ESS : 58 % proviennent de province, dont 10 % de Rhône-Alpes et 6 % du Nord-Pas-de-Calais. En ce qui concerne les coopératives, seul un tiers des offres est diffusé par des entreprises franciliennes. Les deux autres tiers proviennent d’entreprises de province, principalement rhônalpines (14 %) et auvergnates (8 %). Le Nord-Pas-de-Calais complète le podium (6 %). Enfin, les offres provenant de mutuelles s’approchent des résultats pour les coopératives : seuls 37 % sont issues d’entreprises franciliennes. 8 % émanent de Rhône-Alpes, 7 % de la région Centre et 6 % de Poitou-Charentes.
Economie sociale et solidaire : quels sont les profils recherchés ?
Parmi les fonctions cadres qui recrutent dans l’ESS, quatre sont particulièrement dynamiques. 21 % des offres concernent un poste en gestion-finance-administration, contre 11 % pour l’ensemble du secteur privé. Ces professionnels sont suivis par les commerciaux et experts en marketing, qui se voient adresser 19 % des annonces (48 % pour les coopératives et 30 % pour les mutuelles), moins que dans l’ensemble du privé (23 %). Viennent ensuite les spécialistes en santé-social-culture (16 % des postes à pourvoir, contre seulement 1 % au total dans le privé). Les cadres des ressources humaines sont eux aussi très courtisés dans l’ESS, puisqu’ils sont la cible de 11 % des offres (3 % dans le privé).
Dans l’ensemble, pour les postes de cadres, les entreprises de l’économie sociale et solidaire sont relativement peu ouvertes aux jeunes diplômés : 30 % des offres leur donnent leur chance, contre 35 % pour l’ensemble du secteur privé. Des chiffres qui, là encore, varient en fonction du statut de l’employeur. Ainsi, avec 48 % des postes acceptant les candidatures de jeunes diplômés, les coopératives ont davantage tendance à les accueillir à bras ouverts. Les fondations en revanche ne leur adressent que 21 % de leurs annonces, alors qu’un peu plus d’un quart des offres leur sont ouvertes dans les associations et mutuelles (respectivement 27 % et 26 %).
Identifiez les entreprises de l’ESS dans votre région
L’Insee, le CNCRES (Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale et solidaire) et la DIIESES (Délégation interministérielle à l’innovation, à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale) ont défini en 2008 le périmètre de l’économie sociale et solidaire. Elle rassemble quatre grandes familles juridiques : les associations, les coopératives, les mutuelles et les fondations.
La plupart des entreprises de l’ESS sont de petite taille. Toutefois, c’est dans les grandes structures que les candidats ont le plus de chance de décrocher un poste, puisque ce sont elles qui recrutent le plus de cadres. 48 % des offres sont ainsi publiées par des entreprises de 250 salariés et plus, 22 % par des structures employant entre 50 et 249 personnes, et seulement 15 % par des entreprises de moins de 10 salariés.
A suivre.....
Vous venez d’envoyer une lettre de licenciement à un salarié ou de recevoir une lettre de démission d’un salarié. Une période un peu particulière va s’ouvrir : la période de préavis. Alors quelles sont les obligations des deux parties ? Peut-on modifier le contrat d’un salarié en période de préavis ? Que se passe-t-il si le salarié commet une faute au cours de ce préavis ou si vous découvrez une faute qu’il a commise avant ? Eléments de réponse..
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Une approche de la qualité de la vie dans les territoires, Insee Première oct 2014
Le climat économique et l'inflation très faible pèsent sur les budgets d'augmentation en 2015 et forcent les entreprises à revoir en profondeur leur politique salariale.
La dernière enquête de l'Observatoire de la Rétribution Deloitte vient illustrer ce climat : une entreprise sur deux annonce avoir révisé à la baisse ses budgets d'augmentation de 0.3 à 0.5% pour 2015.
Plusieurs tendances se confirment dans ce questionnaire administré de plus d'une centaine de sociétés(1), représentant plus de 250 000 salariés :
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Des budgets de l'ordre de 1,85% pour la population non-cadres et 1,90% pour la population cadres, soit une baisse de 0.1 à 0.2 point.
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Les secteurs de l'énergie, banque/finance et assurance restent plus dynamiques.
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Un écart de 0.4 à 0.5 point dans les pratiques d'augmentation, entre les grandes et petites organisations, pour les populations non-cadres et cadres.
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La revalorisation des bas salaires est mise en exergue par six sociétés sur dix.
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Les entreprises sont amenées à privilégier les augmentations individuelles aux cadres (54%).
Le salaire est un des critères importants à prendre en compte en mobilité professionnelle.
L'actualité et archives !
Où fait-il bon vivre en France ?
+ INFOGRAPHIE ANIMÉE et VIDEO - « Les Echos » ont compilé des indicateurs sur la qualité de vie dans plus de 300 bassins d’emploi en France.
Découvrez grâce à notre infographie animée où il fait bon vivre en France.
