

Pole Mobilité Emploi France
La recherche d'un emploi génère des frais de déplacement. Les aides à la mobilité vous permettent d'étendre vos candidatures à des postes éloignés géographiquement de votre domicile.
Vous avez été convoqué à un entretien d'embauche qui se trouve à plusieurs kilomètres de votre domicile ? Vous devez prendre le train ou votre voiture pour tenter votre chance à un concours de la fonction publique ? Vous avez trouvé un poste qui nécessite un déménagement ? Profitez des aides à la mobilité du Pôle emploi ! Votre conseiller vous indiquera les démarches à suivre et les justificatifs nécessaires en fonction de l'aide demandée.
Le demandeur d'emploi qui effectue des déplacements dans le cadre de ses recherches d'emploi, peut bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale de ses frais de transport de la part de Pôle emploi.
Cette prise en charge est également ouverte au salarié en cours de contrat d'avenir qui recherche une autre activité salariée conforme à son projet professionnel.
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La mobilité professionnelle suppose une modification de lieu de résidence lié à un changement de poste de travail du salarié sur un autre lieu de travail.
Le salarié est présumé être dans cette situation lorsque la distance séparant l’ancien logement du nouveau lieu de travail doit être au moins égale à 50km et entraîne un temps de trajet aller ou retour au moins égal à 1h30.
Toutefois, lorsque le critère de distance n’est pas rempli, le critère du trajet aller doit, quel que soit le mode de transport, être au moins égal à 1h30.
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Rassembler en un même lieu, physique ou virtuel, à la fois le Service public de l’emploi (État, Pôle emploi) et les multiples partenaires que sont l’AFPA, les missions locales, les PAIO, les chambres consulaires, les organismes de développement économique et d’insertion professionnelle...
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Le demandeur d'emploi qui reprend un emploi éloigné de son lieu de résidence peut bénéficier, sous certaines conditions, de la part de Pôle emploi, d'aides au déplacement et au logement.
Ces aides peuvent également être attribuées aux personnes non inscrites comme demandeurs d'emploi qui reprennent une activité dans le cadre d'un contrat d'avenir.
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Aides à la mobilité services publics
Ces aides peuvent être différentes d'une région à une autre et peuvent changer en cours d'année en fonction de la législation, il est préférable de ce renseigner auprès des organismes de votre région.
En France
Pour la promotion de la mobilité en Europe et pour développer la dimension européenne de l’orientation tout au long de la vie, il existe deux réseaux de centres nationaux de ressources Euroguidance sous la tutelle de deux ministères.
Un comité de pilotage comprenant des représentants de toutes les institutions concernées fixe des priorités et identifie les actions communes à mettre en place. Il coopère avec les représentants du réseau ELGPN, réseau pour les politiques d’orientation.
Ces deux réseaux travaillent en partenariat, la coordination et la gestion d’Euroguidance sont assurées par l’agence nationale Europe Education Formation France (www.europe-education-formation.fr)
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Aide au déménagement de la Caf
Renseignez-vous à la CAF de votre région
Aide aux déplacements quotidiens
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter votre Pôle emploi celle-ci peut être différente d'une région à une autre.
La période de mobilité externe volontaire et sécurisée
La loi du 14 juin 2013, conformément à l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, crée une période de mobilité externe sécurisée dans les entreprises d’au moins 300 salariés.
Objectif : permettre aux salariés de s’inscrire dans des trajectoires professionnelles continues sans craindre les ruptures inhérentes, aujourd’hui, aux changements d’entreprises.
Qui ?
Tout salarié d’une entreprise d’au moins 300 salariés justifiant d’une ancienneté minimale de 24 mois consécutifs ou non.
Quoi ?
Il n’existe aujourd’hui aucun cadre juridique qui organise la possibilité pour un salarié qui le souhaite de travailler dans une autre entreprise tout en ayant un droit au retour dans son entreprise d’origine. La mobilité volontaire fournit un cadre sécurisé, aussi bien pour l’entreprise que pour le salarié. Elle va permettre au salarié, au-delà de sa formation initiale et de la formation professionnelle continue, de développer ses compétences par une expérience en situation de travail effectif dans une autre entreprise au bénéfice de son entreprise d’accueil comme de son entreprise d’origine. En favorisant la mobilité des salariés, ce dispositif renforce leur employabilité, leur maintien dans l’emploi et permet aux entreprises de bénéficier de personnels aux compétences élargies et donc davantage aptes à répondre à la variété de leurs besoins.En outre, le salarié pourra choisir de revenir dans son entreprise d’origine, comme de rester dans la nouvelle. En cas de retour, il retrouve son emploi antérieur ou un emploi similaire, assorti d’une qualification et d’une rémunération au moins équivalentes.
Comment ?
La période de mobilité volontaire sécurisée est prévue par un avenant au contrat de travail ayant pour effet de le suspendre durant la période en cause et prévoyant l’objet, la date de prise d’effet, sa durée. Il prévoit en outre le délai dans lequel le salarié est tenu d’informer son employeur de son intention de réintégrer ou non son entreprise, ainsi que les conditions d’un éventuel retour anticipé.
Si la période de mobilité est concluante et que le salarié ne souhaite pas revenir dans son entreprise d’origine, la rupture du contrat de travail constitue une démission.
Au cas où le salarié se verrait opposer par son employeur deux refus successifs, il aurait droit à un accès privilégié au congé individuel formation.
Étudier, s'orienter, se former, travailler en Europe