Ça y est, vous allez partir vivre à l'étranger. Une magnifique aventure, à condition de mettre tous les atouts de votre côté.

Choisissez bien le pays

Si c'est souvent une opportunité professionnelle qui pousse à quitter la France, il est plus facile de s'expatrier dans un pays avec lequel on peut avoir des affinités. Donc, avant de signer, n'hésitez pas à vous documenter, interroger d'anciens expatriés ou, mieux, y passer quelques jours en famille.

Acceptez de vous adapter

Acceptez toutes les nouveautés qui vont se présenter, sans comparer avec la France... Cela signifie s'immerger dans la culture du pays : inscrire par exemple les enfants dans des écoles locales, fréquenter les commerces de votre quartier, aller à la rencontre des voisins, prendre les transports en commun... Multipliez les contacts et osez parler dans une langue différente de la vôtre.

Préparez votre départ

Profitez du temps restant pour prendre des cours de langue et surtout pour discuter de votre projet avec des spécialistes. On en trouve à la Maison des Français de l'étranger, dans les salons « S'expatrier, mode d'emploi » qui se tiennent régulièrement dans différentes villes de France, ou dans des cabinets de coaching spécialisés en expatriation. Pour des informations très précises, consultez aussi le site du consulat français du pays concerné.

Soyez vigilant sur le contrat de travail

Dans la mesure où plusieurs formes de contrats existent (détachement, mise à disposition internationale, expatriation et contrat local), demandez de l'aide, au choix : à un avocat, à la section internationale de Pôle emploi, à l'Association pour l'emploi des cadres, à l'Association francophone des experts et consultants de la coopération technique internationale, aux Comités consulaires pour l'emploi et la formation professionnelle, ou aux Chambres de commerce et d'industrie. Enfin, si vous êtes fonctionnaire, contactez le ministère de tutelle.

Réglez les problèmes administratifs

Impôts, Sécurité sociale, assurance, cotisations retraites... Tout est différent ailleurs et dépend de votre statut. Pour ne pas vous tromper, adressez-vous au Service des impôts des particuliers non résidents, à la Maison des étrangers ou au Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale pour l'Assurance maladie. Consultez aussi le site du ministère des Affaires étrangères.

Anticipez votre retour

Souvent, il est vécu comme une nouvelle expatriation. Pour éviter le coup de blues, maintenez des liens professionnels et amicaux en France pour ne pas être oublié. Et tâcher de rentrer une fois par an.

Marie Aude Panossian

Sites Internet :

www.mfe.org/
www.expatriermodedemploi.org/
www.pole-emploi-international.fr/
www.cadres.apec.fr/
www.impots.gouv.fr/
www.cleiss.fr/
(Article publié le 03.04.12)

 

 

Le portrait robot de l'expatrié français est en pleine mutation